Vrksa : l’arbre
C’est l’histoire de Sita, épouse de Rama, que l’on retrouve dans l’épopée du Ramanaya.
Maintenue captive par le démon aux 10 têtes et 20 bras, le roi Ravana, qui s’était mis en tête de l’épouser. La princesse ne cessait de le repousser en invoquant sa fidélité et son entière dévotion à Rama. Retenue dans le bosquet royal, Ravana lui laissa une année pour se décider avant de la manger et il envoya ses démones pour que quotidiennement elles tentent de faire flancher Sita par tous les moyens.
Mais Sita ne céda pas, trouvant réconfort et force dans la nature qui l’entourait et particulièrement les arbres fleuris du bosquet royal de Lanka ou elle était prise au piège. Et c’est de la cime d’un de ces arbres que lui parvint le message de Rama. Hanuman, le singe messager vint lui annoncer que son époux arrivait pour la sauver.
La symbolique
L’arbre est tout un symbole de tout temps et de tout continent.
Symbole de vie, qui unit les contraires : la force de l’enracinement et du tronc qui résiste aux vents et tempêtes, le déploiement des branches et la souplesse des feuilles qui accueillent et s’adaptent avec flexibilité à la force du vent.
Sa verticalité est l’image du lien entre la terre et le ciel, qui rappelle notre colonne vertébrale avec à sa base muladhara, chakra racine, support du fondement relié à la terre, qui représente le siège de la nature humaine, d’où l’on vient, le corps physique et ses besoins primaires.
Naturellement, comme l’arbre nous nous déployons vers le ciel pour aller vers le plus subtil. (Nous retrouvons cette idée dans l’élévation des chakras et dans les koshas, les différentes enveloppes de l’être.)
« Il s’abreuve par les racines, il respire par les feuilles : pluie et soleil, terre et ciel, l’arbre trouve ainsi son équilibre. » Comme nous devons trouver notre équilibre dans nos vies, nos besoins, nos désirs, nos devoirs … nos réalités pour atteindre la sérénité.
Symbole de patience et de générosité, l’arbre ne choisit pas et offre ses fruits, son ombre, son abri à qui vient à lui.
Dans la pratique
1- Les 2 pieds parallèles, répartissez le poids du corps également sur toute la surface des pieds
2- Pliez le genou droit vers la poitrine, ouvrez la hanche et placez le talon droit à la base de la cuisse gauche (adaptez la posture en fonction de votre équilibre : il vaut mieux maintenir la posture pour le travail de proprioception dans le pied de terre, plutôt que de la reprendre sans cesse. N’hésitez pas à y aller par étape en commençant simplement, hanche ouverte, orteils au sol sur la pointe et talon au dessus de la malléole. Puis si c’est confortable glissez le pied à plat sur le mollet avant d’atteindre l’intérieur de la cuisse.)
3- Joignez les mains devant la poitrine ou au dessus de la tête
4- Restez en respirant profondément avec la conscience de votre ancrage, plus profond seront les racines plus haut vous pourrez vous élevez, ressentez cette élévation à partir de la base de la colonne, ou se trouve Muladhara. Apprivoisez les contraires : force de l’ancrage (du tronc), légèreté qui permet de s’élever (branchages) et flexibilité qui permet d’accepter les vacillements (feuilles).
5- Prenez le temps de revenir en rembobinant les actions de la mise en posture, d’observer les sensations dans les deux pieds et plus généralement dans tout le corps et dans tout votre être, avant de passer à l’autre côté.
Tonifie les muscles des jambes, renforce les chevilles et favorise le sens de l’équilibre.